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Le vétéran du hip hop sort sont 9ème album, qui comme il se traduit annonce un disque que l'artiste a décidé de faire pour son propre plaisir et non pour séduire quiconque. La musique de cet opus inclus de nombreux morceaux aux influences années 80, avec en rajout des titres r'n'b et gangsta rap.

Repéré par Amy Winehouse en 2010 qui le signe sur son label puis passé en major, la carrière de Liam Bailey a traversé de nombreux rebondissements dans l'industrie musicale. En 2019, il est enfin libre de réaliser le premier album qu'il a toujours voulu faire, sans la pression et les restrictions d'une major, avec son ami et collaborateur de longue date, le talentueux Leon Michels co-fondateur de Big Crown, membre fondateur d'El Michels Affair, The Arcs et Menahan Street Band, multi-instrumentiste (Sharon Jones & The Dap-Kings, Lana Del Rey, The Black Keys, The Wu Tang Clan) et producteur (Lee Fields, Nicole Wray, Hanni El Khatib)

Cet album de la chanteuse canadienne est un disque aussi courageux que bouleversant. L'oeuvre d'une femme forte, au sommet de son art, bien décidée à affronter ses démons. Multiple mais cohérent, profond mais immédiat, dur mais vulnérable, cet opus est sans doute le plus audacieux de l'artiste.

Ce neuvième album studio dont les textes et mélodies, signés Zazie, sont à la fois poétiques et ludiques, a été composé de Santorin à Paris, en passant par la Provence, l'Islande et la Bretagne, avec Philippe Paradis et la musicienne-productrice Edith Fambuena (Alain Bashung, La Grande Sophie).

S'il est un artiste qui dénote incontestablement dans le paysage pop-rock français, il s'agit bien de Daran, reconnaissable entre tous. La qualité de sa voix, de ses guitares, de son propos et de son style signent la patte Daran. Sans cesse à l'affût de perfectionnement, en recherche musicale perpétuelle, les yeux grands ouverts sur ce qui l'entoure, il surprend à chaque fois tout en conservant ce qui nous fait l'aimer : l'amour du travail bien fait, l'humanité, en un mot : les tripes.

Emanation d'un collectif basé dans la banlieue de Rennes, le duo (Foda C et Lujipeka) figure la parfaite réponse des ados modernes face un monde qui tombe en ruines : de leur nouvelle mixtape s'échappent un romantisme sauvage, des rêves de gloire et des insultes. Les parfums d'une dépression adolescente white-trash, la folie d'un Odd Future et la tristesse d'un Eminem qui aurait grandi dans une banlieue pavillonnaire. Columbine, c'est la colombe et la kalachnikov dans le même souffle... Un an après sa première mixtape, Clubbing for Columbine, le duo n'a rien perdu de sa splendeur : Columbine, c'est une énergie, une colère et une rage tirées à bout portant, une mélancolie qui soude ces enfants terribles autour de leurs obsessions sexuelles, pécuniaires, technologiques. La solitude, la fuite et l'ennui défilent entre les baffles, trimbalant entre les lignes la violence sourde d'une bande d'ados mal à l'aise dans la cour du lycée ; un sac de mots éventrés d'où s'échappe une urbanité un peu déglinguée. Une certaine idée de l'adolescence et du monde de demain, en somme, dans laquelle se retrouvent désormais les milliers de kids qui affluent à leurs concerts.

A tout juste 19 et 21 ans, deux disques d'or, 300 concerts en France et à l'étranger plus tard, Camille et Julie Berthollet reviennent avec un album sobrement intitulé Entre 2. Arrangé par Philippe Uminski (Calogero, Julien Clerc...) et Julie Berthollet, cet opus est une véritable ode à la francophonie. On retrouve les tubes : S'il suffisait d'aimer, Ma préférence, La javanaise, Que je t'aime, Face à la mer, Le Sud, Qui a le droit, Lettre à France, Tous les mêmes... Et grande nouveauté pour Camille et Julie : le chant. On découvre avec bonheur leurs voix sur Le Sud, Face à la mer et la chanson d'Hélène.

L'esclavage existait sans doute bien avant l'Antiquité. A partir du XVIe siècle, il devient un système commercial réglementé par les États pour fournir la main-d'oeuvre nécessaire aux plantations de sucre ou de café des colonies. Et il faudra attendre la seconde moitié du me siècle pour que cesse enfin ce commerce inhumain. L'ouvrage retrace cette traite à travers l'océan Atlantique, le commerce négrier à l'intérieur même de l'Afrique, dans l'océan Indien et les îles de Polynésie. Il rappelle le combat pour les abolitions, les fraudes qui ont suivi, et les nouvelles formes d'asservissement. Il raconte surtout le désespoir de ces hommes et de ces femmes, arrachés à leur terre et à leur culture...

Après dix-sept ans à distiller un garage punk de plus en plus dansant au sein de Gossip, Beth Ditto se lance en solo. Elle a ici choisi comme principale collaboratrice Jennifer Decilveo (Andra Day, Ryn Weaver). La productrice a réussi à trouver l'équilibre parfait entre le parti pris punk de Ditto et une approche plus ouvertement pop. L'album n'hésite pas à mêler blues endiablé, pop jukebox, rock lascif et soul saupoudrée de country.

Le légendaire groupe de punk rock emmené par Billie Joe Armstrong fait son retour avec Father of all... . En plus de 30 ans, Green Day s'est forgé un catalogue aussi riche que reconnu notamment grâce aux albums Dookie, Insomniac ou encore American idiot. C'est au total plus de 85 millions d'albums vendus dans le monde et 5 Grammy awards, une comédie musicale à Broadway adaptée d'American idiot et une intronisation au Rock & Roll Hall Of Fame en 2015.

Son public comme la critique l'ont déjà compris : Marina n'est pas comme les autres. Sa sensibilité si particulière, son attirance pour le mystère et ses clairs obscurs, son grain de voix unique qui sait se faire murmure comme cascade, l'élèvent au rang d'exception dans le paysage musical actuel.

Reconnue comme l'une des plus belles voix de la musique africaine moderne, Fatoumata Diawara est la porte-parole d'un continent en constante mutation, fière de son héritage. Chanteuse, compositrice, guitariste, actrice, c'est une artiste aux multiples facettes qui se nourrit des rencontres et des métissages de cultures. Audacieux mais fidèle aux racines de Fatoumata, cet album n'a pas de frontières. Enregistré entre le Mali, le Burkina Faso, Barcelone et Paris, il est coréalisé par Fatoumata elle-même et Matthieu Chedid, mêlant modernité et tradition.