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Cette chanteuse sidérante, véritable tornade de feeling, revisite cette musique désormais ancienne qu'est la soul pour lui redonner vigueur et nerf. Sa voix convoque instantanément la mémoire des divas douloureuses du jazz et de la soul, de Billie Holiday à Amy Winehouse en passant par Nina Simone. Solaire et fragile à la fois, Kim, petite française issue de l'immigration (d'un père anglais et d'une mère immigrée du Ghana à Paris), à 26 ans, est prête et armée pour partager cette évidence : la musique de l'âme a encore tant à dire, et tellement d'extases à offrir.

Le Bonbon Vodou, c'est une confiserie qui, dès les premiers contacts avec les papilles auditives, fait ressentir les pulsations de sa rythmique épurée et pourtant prégnante. Caisse en fer blanc et charley en sac plastique, sur sa batterie en exemplaire unique, Oriane l'a travaillée ; avec sa guitare au corps de bidon d'huile, JereM l'a finement recouverte de mélodies. Des histoires à deux voix, qui combinent, pétillent et explosent. Des poèmes, du sarcasme, des émotions. Une nostalgie joyeuse, une tristesse festive, à l'image du cimetière marin de la baie de Saint-Paul, île de La Réunion. Enregistré entre la France et l'île volcanique, battu par l'air de l'océan Indien, l'album, dans les mots comme dans les notes, transforme la chanson française en succulence créole. Sur place, c'est entouré de figures musicales de l'île que le duo s'est offert des subtilités gustatives du sega et du mayola. Les notes d'accordéon de René Lacaille, le père d'Oriane, la voix de Danyel Waro. Mais aussi des percussions - le kayamb évidemment ! - et, dans la tradition locale, le souffle des orchestres en cuivres.

Une formule musicale ultra efficace qui recycle à grand renfort de synthés analogique et d'arrangements de cuivres survitaminés de rythmes cumbia, salsa, chicha et champeta.

Premier album pour le grand gagnant de la troisième saison de The Voice.

Autour des textes poétiques littéraires intimistes, jouée par une formation réduite de grande qualité et très complice, donnant lieu à une forte créativité collective faisant corps avec et au-delà du chant mélodique, la musique, qui laisse part à l'improvisation, est complexe et dense sans le paraître, subtilement décousue et dissonante, d'obédience rythmique, métisse entre la légèreté du free-jazz et la cérébralité de la musique contemporaine.

"Ces chansons, écrites sur la route depuis 2015, ont voulu aller de l'ombre à la lumière. Ces dernières années furent éprouvantes pour nos contemporains. Le défi était pour moi de rechercher l'espoir, en sortant de la solitude. Et si l'espoir est au bout du tunnel, il aura fallu le traverser, au travers de toute une série de chansons peuplées d'ombres et d'appréhensions. Essayer de ressentir l'air du temps, exorciser les peurs contemporaines, la solitude, la bêtise, l'inhumain. Pas pour s'installer dans l'anxiété mais pour en sortir, avec une autre série de chansons qui rendent hommage à la vie, aux femmes, aux enfants, à la loyauté des chiens... Puis le partager en solitaire devant le public, avant d'en faire un album." Alexis HK

Après des débuts très prometteurs chez Kitsuné qui lui ont permis de se faire un nom auprès des prescripteurs, le trio anglais a réussi à conquérir l'Europe grâce à son imparable single, King.

Douze comptines traditionnelles revisitées dans une version country par Rémi, spécialiste de la chanson pour les tout-petits, et un groupe de musiciens jouant notamment de la guitare, du banjo et de l'harmonica. Avec un QR code pour écouter en ligne. Electre 2020

Le groupe mythique de rock français s'empare à nouveau du mandoloncelle, du cromorne, du dulcimer, du nyckelharpa ou du violon le temps d'une soirée avec une aisance confondante, s'immergeant de tout coeur dans une joie communicatrice dans une musique qui bien loin de représenter le passé, affirme la puissance de son université et son éternelle pureté juvénile.

Il revient avec un dixième album, à la fois iconoclaste et moderne, avec les participations exceptionnelles de Lomepal, Angèle, Chilly Gonzales, Gérard Depardieu, Camille, Dominique A, Oxmo Puccino, Léa Seydoux... Le cinéma l'a consacré, avec un César en 2018, à la musique maintenant d'embrayer. Il est temps.

En 2014, le français sortait deux EP remarqués, Glitter glaze et Mars balnéaire, qui lui ouvrent les premières parties de Christine and the Queens lors de sa tournée des Zéniths français. Un an plus tard, Flavien Berger sort son premier album, Léviathan, qu'il accompagne d'une tournée marathon. Alors qu'il se consacre à l'écriture de son deuxième album, Contre-temps, Flavien multiplie les collaborations : des expérimentations avec le Collectif sin, un featuring sur l'album d'Etienne Daho, une reprise sur la compilation d'hommage à Yves Simon ou encore un remix par le duo Paradis. Son 2e album, qui utilise les codes de la musique électronique et de la chanson, confirme le statut à part de Flavien Berger, un artiste fascinant qui souffle un grand vent de modernité dans la pop française.

Le phénomène, disque d'or en France est de retour avec un album. Enregistré sur l'île de Majorque au cours de sessions essentiellement nocturnes, Cry est une méditation cinématique sur les différentes facettes de l'amour, la rencontre, le désir, le besoin, la perte, et parfois même les cinq en même temps. Greg Gonzalez, le leader du groupe, s'est inspiré en grande partie de l'environnement majorquin et notamment ses plages et leurs couchers de soleil pour créer un album sensationnel et exotique.

Cyborg a un squelette en instrus solides et dépouillées, allant à l'essentiel, où s'accrochent les muscles d'un vrai flow, technique et sûr. A l'heure où les faiseurs de trap molle, de nappes synthétiques mornes et de clichés enfilés comme des perles, pitchent des épisodes de Gomorra en les repeignant à l'autotune jusqu'à l'écoeurement, Nekfeu bouscule ce vide sidéral avec un disque sanguin, complexe et ardent.

Après une tournée d'un an dans toute la France à l'occasion de ses 40 ans de carrière, le groupe revient avec un album enregistré dans les conditions du live et produit par Mike Fraser (producteur d'AC/DC, Metallica, Aerosmith...). Véritable retour aux sources, les 13 brulots rock qui composent cet opus regroupent tous les ingrédients qui ont fait le succès de Trust : les riffs acérés de Norbert "Nono" Krief mêlés aux textes coups de poing de Bernie Bonvoisin.